Quand la détresse est à son comble

- 7 - Commentaire (d’Hermann Ilg) Cela nous permet d'y voir une sollicitude extrêmement prévoyante pour une race humaine qui, par ses propres efforts et l'entraînement de sa volonté, pourra profiter de ces dons pour finalement pénétrer de plus en plus profondément dans le monde mystérieux des FONDEMENTS DE LA CRÉATION, jusqu'à ce qu'apparaisse la reconnaissance que derrière tout ce qui est séparable et décomposable se cache une ultime particule indestructible, qui ne peut plus être vérifié par les moyens de la mathématique et de la spéculation. ● Ce QUELQUE CHOSE indestructible, que les Grecs anciens appelaient «pneuma», est à la base de toute vie. Mais nous commettrions une autre erreur si nous n'accordions cette vie qu'à certains domaines de la CRÉATION, comme les règnes humain, animal et végétal, tandis que le règne minéral, avec ses infinies manifestations, serait relégué dans la catégorie de l'inanimé: Chaque atome est un monde vivant en soi, même s'il ne semble pas accessible à nos sens. Les dernières découvertes de la recherche atomique nous montrent qu'à l'intérieur d'un atome règnent comparativement les mêmes lois de mouvement que celles que nous voyons dans le macrocosme depuis la découverte et le calcul des orbites des planètes par le génial astronome Johannes Kepler. Cette comparaison devient encore plus frappante si nous établissons un modèle d'échelle qui nous permet de mettre sur un plan «concevable» l'unité macrocosmique de notre système solaire avec l'unité microcosmique d'un atome: Le diamètre du Soleil est de 1.392.700 km et la distance moyenne entre la Terre et le Soleil est de 149 millions de km. Si nous nous basons sur une échelle de réduction de 1:10 milliards, notre Soleil se présenterait alors comme une sphère lumineuse de 14 cm de diamètre, entourée de quatre têtes d'épingles représentant les quatre planètes intérieures Mercure, Vénus, Terre et Mars, à des distances d'environ 6 m, 10 m, 15 m et 23 m, flottant librement dans l'espace sur des orbites elliptiques. Les quatre grandes planètes Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que la plus petite Pluton occuperaient des orbites situées à des distances d'environ 78 m, 143 m, 287 m, 450 m et 592 m. Si nous voulions également inclure dans notre modèle notre étoile fixe la plus proche, Alpha du Centaure, qui se trouve à environ 40 billions de km, donc à plus de 4 années-lumière, nous devrions la supposer à une distance de 4.000 km dans l'espace, ce qui correspond à la distance entre la côte de l'Afrique du Nord et le Cap Nord. Si nous réduisions notre modèle d'un facteur de 100, notre Soleil serait réduit à la taille d'une tête d'épingle et la tête d'épingle suivante, à savoir Alpha Centauri, flotterait à une distance de 40 km. La représentation de notre voisinage galactique à la même échelle jusqu'à une distance de 10 annéeslumière nécessiterait une sphère d'un rayon d'environ 95 km. Or, dans cette sphère, il n'y aurait qu'environ 14 têtes d'épingle à répartir, avec des distances moyennes de 40 à 50 km! Il n'y aurait aucun sens à vouloir étendre le modèle, par exemple à l'ensemble de la Voie lactée, car cela dépasserait notre capacité d'imagination. Notre île cosmique, la "Voie lactée", comprend environ 200 milliards d'étoiles fixes. Elle a la forme d'un disque elliptique composé de puissants bras spiraux. Cette nébuleuse spirale d'une taille insaisissable a un diamètre d'environ 120.000 années-lumière. Elle possède un mouvement propre de rotation. Nous savons aujourd'hui, par observation directe, qu'il existe environ 100 millions d'îles-mondes de ce type. On estime qu'il y en a une centaine de milliards.

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