- 18 - Participant: Une infirmière interrogée sur ces conditions a dit: «Cela arrive qu'on évite la chambre d'un moribond. A un moment donné, il va demander, il va poser la question. Et comme jusque-là tout le monde lui a dit: 'ça va aller', on commence à éviter la chambre.» ARON: On voit alors à quel point l'humanité est impuissante face à la mort. Un homme, une âme sait que ces paroles qu'on lui dit ne sont pas sincères. Ils espèrent être réconfortés et que tout ce qu'ils sentent, voient et ressentent instinctivement sera confirmé par le monde extérieur. Question: Comment un moribond peut-il sentir la vérité dans les paroles que l'on lui adresse? ARON: Cela se voit par le fait que ces âmes ont repris contact avec l'au-delà. C'est comme avec les enfants, qui sont également très étroitement liés à leur plan spirituel. Les enfants aussi ont ce feeling subtil et savent si les adultes mentent ou s'ils disent la vérité. Question: Aujourd'hui, il existe des unités de soins intensifs qui prolongent la vie à presque n'importe quel prix grâce à la technologie. Le manque de possibilités permettait-il autrefois plus d'humanité? ARON: Dans ce cas, l'homme essaie de s'emparer du pouvoir de DIEU. On essaie de prolonger la vie humaine à l'aide de machines, mettant son bazar dans un plan divin sans s'en rendre compte. On devrait accorder une mort digne à toute âme divine. Question: L'euthanasie active est un sujet très controversé. Comment voyez-vous ce problème? LUKAS: L'euthanasie active est un sujet difficile. D'un côté, vous n'avez aucun scrupule à envoyer vos fils à la guerre, et en plus, «l'Eglise de Dieu» - comme elle se nomme - bénit même les armes! De l'autre, on s'indigne démesurément lorsqu'un obstétricien aide un corps malformé à se séparer de son âme. Cette âme recevrait alors un nouveau corps. Mais ceux qui ne connaissent pas ces corrélations argumentent de manière erronée, et on commence à se disputer. Demandez-nous! - Mais qui nous croit? Question: Vous accepteriez donc l'euthanasie active? LUKAS: Je parlais de nouveau-nés malformés. S'il s'agit d'adultes, c'est au médecin d'agir d'une manière ou d'une autre. Mais quel médecin peut vraiment délivrer une personne en souffrance de manière neutre et en accord avec sa conscience de DIEU? Pour répondre concrètement à ta question: actuellement, une euthanasie, active et dans l'esprit divin, n'est pas possible sur cette Terre. Sur des étoiles plus développées, il est vrai que les âmes gravement blessées reconnaissent ellesmêmes l'état de leur corps avec l'aide de DIEU et se décident aussi elles-mêmes à abandonner leur corps. Un médecin n'est pas censé tuer un patient, mais il devrait être en mesure de reconnaître si un corps est en mesure de servir d'instrument à une âme ou non. Si l'on aidait un tel instrument, qui n'est pas ou à peine viable, à mourir dignement, l'âme pourrait se réincarner dès qu'un nouveau corps, et cette fois-ci un corps sain, se serait formé. Mais comme on n'a aucune idée de l'incarnation et de la réincarnation, on se dispute sans arriver à un résultat logique. Demandeznous! Question: Qu'arrive-t-il aux personnes que l'on maintient en vie artificiellement pour pouvoir transplanter leurs organes? ARON: Ces âmes ont déjà fait leurs adieux à leur corps. Le corps n'est plus maintenu en fonction que par les organes. L'âme fait ses adieux avant et se rend dans d'autres sphères. Objection: Des études ont cependant révélé que parfois, juste avant le prélèvement d'organes, le corps se met à transpirer ou les battements du cœur reprennent. Des signes typiques de panique et d'angoisse. ARON: Ce sont des signaux végétatifs du corps. Ce sont des stimuli des voies nerveuses provoqués par la ventilation artificielle. Il en va de même pour les patients dans le coma qui ne sont maintenus en
RkJQdWJsaXNoZXIy MjI1MzY3