La mort est la plus grande des erreurs

- 20 - ARON: Chez vos médecins, c'est la raison qui prédomine. Ils accompagnent les gens et se considèrent comme des défenseurs de la vie. Pour eux, la mort est une défaite et parfois un affront personnel. Souvent, leur propre ego joue un rôle important. Les naturopathes savent que la mort est un glissement dans une autre vie. Ils acceptent la mort et acceptent que la nature écrive ses propres lois, et ce dans le cadre du plan divin. Ici sur Terre, en particulier dans la médecine occidentale, les médecins n'ont pas encore vu plus loin que le bout de leur nez. Ils ne savent pas que la vie et la mort sont liées et forment une unité. Participant: Bien qu'il y ait de plus en plus de patients réanimés qui racontent leurs expériences de mort aux médecins, ces expériences sont encore souvent considérées comme des «chimères». ARON: Il y en a beaucoup qui ne s'en occupent pas, mais qui sont absorbés par leurs propres ambitions professionnelles. Remarque: Par contre, les infirmières rapportent bien plus souvent que les médecins que leurs patients ont eu une expérience de mort. ARON: Les infirmières sont plus proches des patients. Elles ont souvent une relation plus intensive avec leurs patients. Pour les infirmières, leur métier est souvent une vocation, ce qui signifie qu'elles acceptent aussi la mort dans le domaine de leur métier. (BM: Pas facile!) Question: La médecine veut que l'on donne, à la plupart des patients, les médicaments les plus forts au moment où ils sont sur le point de s'éteindre. Se pourrait-il que cela les empêche de vivre consciemment l'expérience de la mort? ARON: L'ensemble des médicaments empêche le corps de fonctionner comme il le ferait normalement. Cela fait ralentir les fonctions du corps. Ces médicaments nuisent aussi à l'âme. Cela rend le processus de la mort plus difficile pour l'âme, dans le sens divin, dans le sens de la Lumière. Question: Serait-il important, selon vous, que les médecins suppriment les douleurs d'un patient mourant en lui donnant des opiacés? ARON: On ne devrait en donner que pendant une période courte, pas pendant une période plus longue. Question: Quelle est l'importance pour une personne de vivre consciemment son propre processus de mort? ARON: On emmène dans le Royaume Spirituel la conscience de ce qui se passe entre le corps et l'âme quand le corps meurt. C'est un adieu de l'âme à son corps matériel physique, qui lui a servi d'abri pendant un certain temps. Question: Dans quelle mesure la médecine a-t-elle le droit de manipuler l'expérience de la mort? ARON: Elle ne devrait le faire qu'en cas de grande souffrance physique. L'homme n'est pas censé intervenir dans le plan divin en prolongeant une vie de manière artificielle par des machines et des médicaments quand le corps a décidé pour lui-même, par exemple par des processus de vieillissement, de rendre l'âme. Question: Est-ce que c'est si facile à voir? ARON: Il y a beaucoup de gens qui décident pour eux-mêmes et qui ne veulent pas être maintenus en vie par des machines ou par une alimentation artificielle. Beaucoup d'âmes reçoivent l'impulsion qu'il est temps de quitter la Terre. Il faut respecter la volonté de chaque âme! Question: Quels problèmes la transplantation d'un organe pose-t-elle à l'âme?

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