La mort est la plus grande des erreurs

- 21 - ARON: Toute anesthésie, toute opération, toute influence due à un médicament quelconque affecte l'âme. Un don d'organe provenant d'une vibration corporelle étrangère à l'âme est neutralisé par des êtres qui accompagnent l'âme. De notre côté, du côté divin, nous sommes à disposition pour purifier la vibration de ces organes. Question: Quand peut-on prélever des organes sur les donneurs? ARON: Ce ne serait pas un problème si l'humanité ici comprenait qu'un corps a une âme! Si l'on traite le corps avec dignité, au sens divin du terme, après l'arrêt des fonctions corporelles, en disant, dans ses pensées, au revoir à l'âme qui a animé ce corps au sens divin du terme, et en laissant à l'âme elle-même le temps de faire ses adieux à son corps, on ne devrait commencer qu'au bout d'une journée, pour que l'âme qui passe à l'autre monde puisse prendre son temps. Question: Comment un médecin peut-il savoir quand le cordon énergétique entre le corps et l'âme s'est détaché du corps physique? ARON: Une personne non spirituelle ne peut pas le constater, et c'est pourquoi de telles prélèvements d'organes entraînent souvent des douleurs pour l'âme. Question: Il existe des moyens techniques de mesure différents pour surveiller le corps. Le cerveau est-il l'instance essentielle au maintien de la vie d'un homme? ARON: La vie physique est marquée par les cellules du cerveau, et celles-ci vous donnent des informations indiquant si le corps est encore viable. Question: Cela veut dire qu'une personne est morte quand on diagnostique la mort cérébrale chez elle? ARON: Il s’agit donc d’un corps sans âme. Question: L'encéphalographe est donc l'instance de mesure décisive? ARON: Ce corps peut alors être qualifié de «mort», comme vous le comprenez par «mort». Nous n'avons pas ce mot dans notre vocabulaire. L'homme n'est alors plus un mourant, mais - comme vous dites - «un homme mort», sans âme - inanimé. Participant: Je le considère comme un aspect très important: après avoir diagnostiqué la mort cérébrale, il est possible de prélever des organes sur le corps physique sans que cette intervention ne cause de douleur à l'âme. ARON: C’est ça. Question: Depuis le 29 juillet 1991, les critères de la mort cérébrale selon le conseil scientifique de la chambre fédérale des médecins sont en vigueur en Allemagne. On suppose que la mort du cerveau entraîne la perte de toute conscience, et on attribue ainsi à la fonction cérébrale la condition nécessaire à toute activité mentale. Ces considérations sont-elles donc correctes? ARON: A cette réflexion, nous pouvons répondre par l'affirmative. Nous n'avons rien d'autre à ajouter. Question: La mort est-elle un processus holistique et la mort cérébrale n'est-elle qu'une étape décisive dans le processus holistique de la mort? ARON: Il s'agit de la plus importante, mais ce n'est qu'une partie de différents processus qui s'enchaînent et s'imbriquent les uns dans les autres.

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