La réincarnation et le karma - Appendice

- 32 - Avril 1971 Réincarnation Depuis le début de nos séances, nous avons abordé à plusieurs reprises la question de la réincarnation. Ce problème est extrêmement difficile à clarifier, même dans le domaine de la spiritualité. En général, il n'est guère possible de dire quoi que ce soit de précis à ce sujet, car chaque réincarnation dépend toujours du cas particulier. Cependant, dans la mesure où nous avons appris à connaître certaines règles, nous allons les expliquer ici. Rejeter une réincarnation simplement parce que l'on ne l'aime pas est une erreur. Sans réincarnation, l'humanité n'aurait jamais atteint le niveau de développement qu'elle connaît aujourd'hui. Les GUIDES spirituels expérimentés confirment tous la réincarnation de l'homme; ceci a été élaboré à l'échelle internationale, ayant comme résultat un accord en toute la matière, à l'exception de petites divergences. La renaissance dépend entièrement du degré de progression de l'âme. Il existe des périodes allant de quelques heures à un millier d'années. C'est cette circonstance qui est à l'origine des considérations incertaines et des contradictions concernant la réincarnation. Les dénominations ne peuvent pas donner d'explication essentielle, ayant leur propre point de vue parce qu'il y a des choses qu'elles prennent à la lettre. Le bouddhisme, avec toutes ses variantes, affirme la renaissance, mais il ne fait aucune distinction entre l'animal et l'humain. A cet égard, nos GUIDES nous ont appris qu'un être qui a atteint le niveau de l'homme ne peut jamais être remis dans un état animal. Toutes les races faisant partie de l'espèce humaine sont sujettes à la renaissance. Mais il n'est pas possible qu'une âme humaine se réincarne dans un singe ou dans un moustique. Sur ce point, Bouddha s'est trompé - ou ses disciples ne l'ont pas compris correctement. Déjà du point de vue de la logique, cela est impossible et ne cadre jamais avec l'évolution et l'entéléchie de l'humanité: en effet, comment les capacités, les talents et les connaissances acquises par un lauréat du prix Nobel pourraient-ils constituer un progrès pour un singe ou un moustique? Le corps d'un enfant, encore dans le ventre de sa mère, est entouré de l'esprit qui lui a été attribué. Au moment de la naissance, le lien entre le cerveau et l'esprit se fait, ce qui déclenche le processus qu'on appelle animation (c'est-à-dire que l'âme prend possession du corps). Par comparaison , le corps de l'enfant est un «appareil électrique» qui est relié au «courant» lorsqu'il quitte le ventre de sa mère. Le cerveau de l'enfant possède donc sa propre FRÉQUENCE DU CONSCIENT individuelle, qui est mise à zéro au moment de la naissance. Cependant, des fragments intuitifs de nombreuses vies antérieures persistent dans le subconscient de l'âme. Sans ces fragments d'expérience, aucun enfant ne serait capable de s'orienter dans ce monde en très peu de temps ou de comprendre ce monde. La doctrine de la réincarnation ne se fonde pas uniquement sur des connaissances spirituelles, mais aussi sur des preuves terrestres , qui se présentent toutefois de manière spontanée et fragmentaire. C'est par exemple un sentiment qui se manifeste dans certaines situations: «Cet endroit me semble familier. Je suis déjà venu ici avant», ou «J'ai déjà vécu ici avant». Il existe un certain nombre de cas où des personnes peuvent se souvenir de leur vie passée avec une certaine clarté. On a vérifié ces informations, et elles ont invariablement été confirmées.

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