On les appelle des expériences de mort imminente

qui racontent leurs propres expériences de mort imminente et aussi comment cela a changé leur conception de la vie et souvent leur vie entière. Cependant, j'ai aussi appris sur Internet que des personnes avaient rapporté avoir vécu des expériences de mort imminente horribles et effrayantes. Les leurs avaient tout simplement été terribles. On dit que c'étaient celles de personnes qui avaient commis un meurtre ou qui avaient fait autre chose sans aucun scrupule. Un homme a raconté sur Internet qu'il avait, après une expérience de mort imminente aussi horrible, fait volte-face dans sa vie. Il était devenu un autre homme. Depuis lors, il ne voulait plus qu’être bon envers ses semblables dans tout ce qu'il pensait et tout ce qu'il faisait. - Les expériences de mort imminente horribles semblent plutôt rares. Je ne les mentionne qu'à titre complémentaire. Permets-moi encore, cher lecteur, d'ajouter brièvement un petit récit que j'ai entendu il y a quelques jours. J'avais parlé à un ami de 82 ans de son «expérience de mort imminente», qu'il n'avait mentionnée qu'une fois très brièvement quelques années auparavant. Et cette fois, il m'a raconté les détails. Cela s'était passé en 1998. Il avait été hospitalisé en soins intensifs à H. pour une grave septicémie et était dans un état très critique. Il n'y avait rien de spectaculaire, dit-il. Il ne voulait pas non plus colporter son expérience de mort imminente. Pour lui, cela s'est passé ainsi: il eut d'abord une rétrospective de sa vie, comme il l'a dit. Tout ce qu'il eut fait de bien et tout ce qu'il eut fait de mal, il le vit. Cela fut comme un règlement de comptes. Mais le bon compensait le mauvais, ce qui le soulagea. Il ne traversa pas de tunnel, comme d'autres le racontent souvent. Au contraire, il se retrouva là, d'un instant à l'autre, à un endroit qui lui semblait le ciel. Lumineux, chaud et magnifique. Il fut soudain si heureux. Il marcha dans une oliveraie où il faisait chaud, et il se sentit infiniment bien. Puis il vit une maison blanche «qui avait des rayures vertes sur la porte et les fenêtres. Tu sais, comme des ornements. Je pensai alors qu'il devait y avoir des gens. Je me dirigeai vers la maison... et tout à coup, on me ramena». Cher lecteur, maintenant tu pourrais faire une pause un peu plus longue, te disant: «Ça suffit pour l'instant». Avant de continuer, tu peux mettre ces pages de côté pour le moment pour «digérer» tout ce que tu as lu. J'écris cela parce que je sais par expérience que l'on ne peut pas assimiler autant de nouvelles informations à la fois. On n'aime pas non plus abandonner les croyances et les opinions qu'on avait jusque-là. Et en fait, ce n'est pas nécessaire. Mais on peut

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