Découvrir un peu plus l’au-delà

Découvrir un peu plus l’au-delà Mais passons maintenant à notre question: c'est comment, dans l'au-delà, c'est comment, au ciel? «Sur la Terre comme au Ciel», a écrit cet auteur suisse, Beat Imhof. Sur notre planète, la Terre, rien ne marche sans un certain ordre. Et il en va de même làbas. Nous ouvrirons certainement de grands yeux un jour lorsque nous y serons arrivés et que nous verrons à quel point tout est réglé de façon minutieuse. C'est ce qui est arrivé à l'écrivain et journaliste anglais Thomas William Stead. Connais-tu le nom «Titanic»? C'était un paquebot de luxe gigantesque. Il avait heurté un iceberg en avril 1912 lors de son premier voyage entre l'Angleterre et l'Amérique et avait sombré en quelques heures. T.W. Stead, un journaliste de 62 ans, avait voyagé sur ce paquebot, ayant trouvé la mort avec 1516 autres passagers. La nuit suivante, avant même que l'on eût, en Angleterre, des informations plus détaillées sur le nombre de morts et de survivants, Stead put se faire remarquer auprès de sa fille douée de médiumnité en Angleterre pour lui annoncer qu'il était mort et dans l'au-delà. De son vivant, T. W. Stead s'intéressait beaucoup à la vie après la mort, et il avait apparemment lu toutes les informations qu'il pouvait obtenir à cette époque, c'est-à-dire il y a plus de 100 ans, en Angleterre. Il était donc vraiment bien préparé à sa mort soudaine et a tout de suite reconnu sans aucun doute qu'il venait de perdre son corps, comme de nombreux autres passagers, et qu'il n'était «plus qu'» une âme. Voilà pourquoi c'était moins choquant pour lui que pour les autres, et il était donc très conscient quand il arriva dans l'au-delà. Sa fille Estelle étant une «médium d'écriture» (nous y reviendrons plus tard), il pouvait, au cours de la période suivante, lui faire part de ses observations, de ses découvertes et de ses conclusions. Il a constaté que la vie dans l'au-delà était en effet, dans presque tous ses détails, telle qu'il en avait lu dans les récits pendant sa vie terrestre. (Voir le chapitre à la fin de ce livre «Livres et vidéos utiles»). Il a rapporté que là où il se trouvait, les choses se passaient un peu comme sur la Terre. Il se trouvait dans une sorte de sphère spéciale pour les âmes qui

avaient subi une mort inattendue. En raison de la couleur bleu clair prédominante du paysage, il a appelé cette région de l'au-delà où il se trouvait «l'île bleue». Il y séjournait avec les autres accidentés, où ils avaient la possibilité de se remettre du choc de leur mort subite. On y était bien. On pouvait se promener, lire, faire du sport, passer du temps ensemble, discuter, etc.

Le naufrage du Titanic, le 12 avril 1912 Un paquebot gigantesque sombre, et il faut accompagner 1517 âmes bouleversées dans l’au-delà…

Entre autres, il a aussi écrit qu'il ne savait pas tout maintenant du fait qu'il se trouvait dans l'au-delà. Il continuait à apprendre et à s'efforcer de mieux comprendre. Et après avoir ouvert une porte, une porte de compréhension, il voyait déjà une autre porte qu'il aimerait ouvrir. Nous ne cessons jamais d'évoluer. Il a également écrit que c'était très facile pour les proches sur Terre de communiquer quelque chose à leurs bien-aimés décédés dans l'au-delà. Les âmes de l'au-delà sont beaucoup plus sensibles que nous, les Terriens. Si l'on leur adressait des pensées claires depuis la Terre, il serait fort probable que ces pensées leur parviendraient. Je trouve que c'est un bon conseil pour les proches qui se sentent coupables. Tu te souviens: «Je n'ai même pas pu dire au revoir à mon mari.» Même si, dans une relation humaine, il y avait encore quelque chose à régler, si un non-dit devait encore être prononcé, ce serait tout de même une très bonne possibilité. On pourrait donc dire ou penser: «Cher Herbert, je suis tellement désolée d'avoir dû te laisser si seul dans tes moments les plus difficiles. Tu peux me croire, moi aussi j'ai terriblement souffert de ne pas avoir pu être avec toi. Je voudrais aussi te remercier du fond du cœur pour les bons moments que nous avons passés ensemble. Tu n'as pas toujours eu la vie facile avec moi qui voulait toujours avoir raison. Pardonne-moi, s'il te plaît! Est-ce que tu t'es déjà un peu rétabli? J'aimerais tellement que tu ailles bien maintenant ...». On pourrait aussi écrire une lettre au défunt et la laisser ouverte dans l'appartement. Cela aussi permettrait d'exprimer quelque chose qu'on n'a jamais prononcé, afin de pouvoir trouver la paix après un certain temps. Cher lecteur, comme T. W. Stead l'a communiqué plus tard à sa fille Estelle: Être dans l'au-delà ne signifie pas être immédiatement «au plus haut des cieux». Dans l'autre monde, il y a beaucoup de sphères. Il y a celles qui ressemblent à la Terre. Mais au-dessus, il existe des plans et des «sphères» d'une beauté infinie que nous ne pouvons même pas imaginer. L'au-delà a donc maintes facettes. Le ciel aussi. Dans ce royaume infiniment vaste, il y a donc de nombreux «niveaux» et mondes différents, lumineux et moins lumineux, beaux et moins beaux. La manière dont nous y vivrons, les personnes avec lesquelles nous vivrons et comment nous y serons ne relève pas

du hasard. Cela dépend entièrement de notre état d'esprit, de notre conscience et de notre «récolte» que nous ramenons de la Terre. (Ce) qui se rassemble s’assemble. Le fait que chacun d'entre nous a une conscience nous permet naturellement de savoir comment nous devrions être: Aimant, serviable, sincère, pas rancunier, charitable, modéré, patient, etc. Et nous savons aussi ce qui nous tire vers le bas et ce dont nous devrions nous abstenir. Au cours de notre vie, c'est ainsi que se forment le monde de nos pensées, le monde de nos sentiments et notre conscience. Et c'est ainsi que se forment les caractéristiques de notre âme. Et l'endroit où nous nous retrouverons, en tant qu'âme, après notre mort dépendra de la manière dont notre âme s'est développée au cours de cette vie terrestre. Nous arriverons à l'endroit qui nous convient. Lorsque nous serons «de l'autre côté», nous aurons l'occasion de jeter un regard rétrospectif sur notre vie et de l'évaluer. Qu'est-ce qui était bon, qu'est-ce qui l'était moins? Qu'avons-nous réussi, où avons-nous échoué ou raté quelque chose? Qu'est-ce qui était précieux, qu'est-ce qui était sans valeur? Qu'avonsnous manqué? Nous aurons sans doute beaucoup à apprendre, et nous regretterons sûrement certaines choses. Et alors nous comprendrons aussi qu'il n'y aura pas de stagnation pour nous. Dans l'au-delà aussi, nous devons nous efforcer de continuer à évoluer, vers le meilleur, vers l'amour, vers la compréhension et la connaissance, afin de devenir parfaits un jour. J'ai lu cela à maintes reprises, et pas seulement dans les écrits de T. W. Stead. Nous recevons de véritables leçons, car nous sommes généralement assez ignorants lorsque nous arrivons dans l'autre monde! Dans les mondes de l'au-delà, il y a d'ailleurs des paysages magnifiques, des rivières, des montagnes et des lacs, des arbres et des arbustes magnifiques et des jardins merveilleux. On dit qu'il y a également de magnifiques fleurs, comme celles qui poussent sur notre Terre, mais aussi d'autres que nous ne connaissons pas ici. On dit qu'il y a des espaces magnifiques, des bâtiments et des parcs splendides, dépendant de la «sphère» dans laquelle on se trouve. L'air peut être envahi de parfums vivifiants et de musique merveilleuse. C'est ce qu'on lit souvent. Et la lumière est tellement «surnaturelle». Les animaux sont apprivoisés et viennent se faire caresser...

D'après ce que j'ai compris jusqu'à présent, la plupart d'entre nous se retrouveront probablement un jour dans l'un des «sphères» intermédiaires, dépendant de la manière dont nous avons évolué au cours de notre vie terrestre. En tant qu'âmes, des «êtres supérieurs» nous enseigneront et nous conseilleront. Nous rencontrerons probablement nos amis et nos proches décédés, en particulier ceux qui nous étaient très proches. Peut-être aussi nos adversaires, avec lesquels nous pourrions alors nous réconcilier. J'en suis arrivée à croire que nous allons aussi revoir nos animaux domestiques que nous avons beaucoup aimé. Et nous aurons certainement un travail! N'estce pas étonnant? Il n'y a pas d'oisiveté ni d'ennui dans l'au-delà. On nous assignera un travail, ou nous pourrons en choisir un. Nous aurons toujours notre libre arbitre. Et nous apprendrons dans tous les cas. Mais nous ne rencontrerons pas le Seigneur de ce monde spirituel infiniment grand et vaste là où nous nous trouverons. Nous serons toujours très loin de lui. Dieu, le Père, est beaucoup, beaucoup plus haut. Nous ne pourrions même pas supporter de le voir. Mais nous pourrons voir des anges et d'autres êtres supérieurs et leur parler. Et ils répondront à nos questions et nous conseilleront. Et ils nous encourageront aussi à faire confiance au Très-Haut, à l'aimer et à lui adresser nos prières. * Permettez-moi d'ajouter une petite histoire parabole que j'ai entendue dans une interview avec Beat Imhof: Une femme avait passé toute sa vie dans l'opulence et le luxe. Lorsqu'elle mourut et arriva dans l'au-delà, on ne lui donna comme lieu d'habitation qu'une toute petite cabane en planches, misérable et tordue. Furieuse, elle se plaignit, exaspérée, au premier ange venu: «Comment est-ce possible!?» «Oui», lui répondit-il, «c'est tout ce qui nous était possible de te construire avec les matériaux que tu nous as livrés depuis la Terre». De quel «matériau» l'ange parla-il dans cette anecdote? Je pense qu'il parlait de toutes les qualités affectueuses que nous devrions cultiver: la compassion, l'amour du prochain, la serviabilité, la modestie, peutêtre le renoncement en faveur des plus pauvres. Toutes ces choses qu'elle avait

sans doute négligées au cours de sa vie terrestre. Maintenant, elle arriva tout à fait démunie dans l'au-delà. Elle n'avait pas imaginé cela...

Dans ce qui suit, j'essaierai un peu d'esquisser et de décrire en images les différentes sphères de l'au-delà: Même si l'enfer n'existe pas, il existe, autant que l'on sache aujourd'hui, ces mondes sombres et froids, on pourrait aussi dire: les vallées des cœurs froids et sans amour. Ce sont des lieux de purification pour les âmes qui ont agi sur Terre sans amour ni compassion, qui étaient peut-être aussi cruelles, dures et assoiffées de pouvoir, et qui ont fait beaucoup de fautes. Elles ne voulaient pas changer d'attitude pendant leur vie terrestre. Maintenant, dans l'au-delà, c'est difficile pour elles de changer d'attitude et de devenir plus conscientes si elles ne veulent pas rester dans l'obscurité pour toujours. Des êtres supérieurs leur rendent visite, les enseignent et les éclairent, dans la mesure où elles veulent accepter ce soutien. Dès qu'ils ont changé un peu et qu'ils font preuve de bonne volonté, on les aide à quitter ces mondes obscurs et à s'élever vers les sphères les plus bas du ciel. Celles-ci ne sont pas vraiment belles, mais supportables. Il semble qu'il n'y ait jamais vraiment de lumière, c'est un «pays crépusculaire». Mais chaque âme a un logement très simple, et elle a des vêtements et la possibilité de travailler régulièrement si elle y est disposée. On lui fait cours, et elle comprend peu à peu que cela ne dépend que d'ellemême de pouvoir un jour s'élever dans des mondes spirituels qui sont en effet «célestes»: avec de la lumière bienfaisante et une nature magnifique, avec des jardins bien entretenus et de beaux paysages. Les logements y sont agréables, on y est bien habillé, on peut choisir soi-même son travail et même apprendre de nouvelles choses. On participe régulièrement aux cours, on apprend de plus en plus sur l'au-delà et on comprend ce qui est important si l'on veut s'élever encore plus haut. Car l'évolution de chaque âme se poursuivra sans fin. Ce qui se trouve au-dessus de ces paysages, je ne peux que l'esquisser en me servant du terme étoiles. Car il existe apparemment des mondes célestes qui sont, selon l'expérience humaine, inimaginablement beaux. Comme je l'ai dit, ceci ne peut être qu'une tentative de décrire des parties du monde de l'au-delà, comme on peut le lire aujourd'hui dans différents passages des messages de l'au-delà.

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