Quand une personne part Tout d'abord, il est important que tu puisses comprendre encore mieux le rapport entre le corps et l'âme. Cela n'a pas forcément à voir avec la «foi». Prends-le simplement comme une loi de la nature et un fait biologique: un corps ne peut pas fonctionner et être vivant sans cette force inhérente, l'«âme». Pour être correct, je devrais peut-être écrire «âme esprit». Mais je vais simplifier les choses: je vais appeler ce qui habite en chaque homme et ce qui le maintient en vie «l'âme». Nous pouvons facilement voir ce que cela signifie qu'une âme vit en nous lorsqu'une personne est en train de mourir. Il y a quelques instants, elle respirait encore, mais tout à coup: plus de respiration! Le visage devient peu à peu gris. Il y a une ambiance étrange dans la chambre. La "vie" a quitté le corps. Que se passe-t-il au moment de la mort? L'âme à laquelle le corps devait sa vitalité pendant des années ou des décennies quitte la dépouille mortelle, le corps. «Il a rendu l'âme», disait-on autrefois. Aujourd'hui, on dit souvent, et c'est aussi tout à fait juste, «il est parti». Au fond de notre cœur, nous le savons, nous pouvons le percevoir et le sentir: quelque chose de décisif s'est produit: le corps est désormais «vide». A cause d'une maladie, de la vieillesse ou d'un accident, l'âme ne pouvait plus rester dans ce corps. Souvent, le temps alloué à cette personne était simplement écoulé. * J'ai commencé à comprendre cela en 1982 (quatre ans après la mort de mon mari) en lisant le petit livre de l'infirmière anglaise Joy Snell, «Le service des anges». Il y a plus de 100 ans, cette femme, qui était clairvoyante et médiumnique, faisant l'observation suivante pendant qu'elle veillait au chevet de ses patients: Lorsqu'un homme était moribond, elle voyait presque toujours deux silhouettes se tenir près du mourant. On aurait dit qu'elles attendaient. Joy Snell pensait que c'étaient des anges, mais parfois aussi des parents ou des amis décédés. Puis, à un moment, la respiration s'est arrêtée et le cœur a cessé de battre pour de bon. Les êtres inconnus semblaient avoir attendu ce moment. Ils aidaient
l'âme à se libérer et embrassaient ensuite ce «corps» de l'âme partante pour s'envoler avec lui. Cela était souvent si beau, écrivit Joy Snell, qu'elle ne pouvait que se réjouir en observant ce spectacle. Je pouvais bien m'imaginer cela, et cette image est restée gravée dans ma mémoire. Cela m'a réconfortée et m'a permis d'être calme et optimiste lorsque, plus tard, j'étais assise au chevet d'une personne mourante. Je me disais alors toujours: il se passe ici quelque chose de tout à fait naturel: l'âme se libère de ce corps usé. Comme elle sera heureuse et soulagée lorsqu'elle réalise qu'elle en a fini avec tout et qu'elle est arrivée dans l'«au-delà»! Pour moi, la mort n'est plus un point final, mais un double point, et après un double point, on sait que cela continue. Mais comment cela continue-t-il après? Qu'est-ce qui attend l'âme dans l'autre monde? Existe-t-il vraiment une véritable vie après la mort? Et comment serait-elle? Jusqu'à présent, nous n'avons pu que le supposer. Mais comme je l'ai déjà dit: A notre époque, depuis environ 150 ans, nous avons appris de plus en plus sur ce qui nous attend lorsque nous quitterons notre corps en tant qu'âme. C'est devenu une véritable science, qui n'est malheureusement pas (encore) reconnue officiellement et que l'on n'enseigne à aucune université. On a recueilli, classé et évalué de très nombreux témoignages de défunts (de l'au-delà). Et sur la base de ces résultats, on peut aujourd'hui oser faire quelques affirmations valables sur la vie après la mort. En fait, cela non plus n'a rien à voir avec la religion ou la croyance. Cela se passe simplement comme une loi de la nature. *
«Mais arrête de pleurer! Il est tout à fait normal de mourir quand on est vieux..» «Mais tu ne dois pas mourir!» «Ne pense pas à la mort! Imagine tout simplement que je parte en voyage dans un autre pays. Alors j’existe encore. Je ne suis pas pour autant éteinte.» «Oui, mais alors on ne peut plus se parler…» «C'est vrai. Mais nous pouvons nous parler dans nos pensées. Réjouis-toi pour moi que j'en aurai fini avec tout bientôt! Après, j'irai mieux dans l'autre monde.»
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